Lors de notre tour de la Nouvelle-Zélande en van nous avions envie de bouger, de rouler, de découvrir tous ces paysages que le pays avait à offrir. S'en mettre plein la vue, se gorger de montagnes, de collines, d'air et de lumière. Seulement voilà comment rentrer en contact avec les locaux lorsque l'on est nomade ? On aurait pu, il est vrai, toquer à la porte d'une maison de campagne et demander un morceau de terrain pour dormir mais il est vrai aussi que le pays est saturé de touristes en quête d'aventures et de jeunes comme nous voyageant de la sorte. J'imaginais déjà le soupir exaspéré d'un brave monsieur lassé de voir encore et encore ces Européens en mal d'aventures bientôt aussi nombreux que les moutons qui peuplent les pâturages.
Et oui, on arrive toujours un peu trop tard, tout est déjà fait...
Le volontariat ou Wwoofing ou Helpx fait d'ailleurs aussi partie du voyage pour les "backpackers" et si on est à la recherche d'originalité il faudra chercher ailleurs ! Mais on a quand même voulu tenter l'expérience.
Nous sommes au mois de juin, nous avons décidé de repasser un peu de temps en Nouvelle-Zélande après deux mois en Nouvelle-Calédonie et deux semaines à Samoa.
Il était intéressant de prendre la température en hiver, de retrouver les paysages hors saison touristique et de découvrir la chaleur d'un foyer kiwi.
Nous avons pris contact avec un couple vivant dans la région d'Auckland, propriétaires d'un Bed and Breakfast et exploitants de lavande, de citrons et d'olives. En été, la lavande est en fleurs, c'est la période d'extraction de l'huile essentielle et de la fabrication de savons. J'aurais aimé pouvoir assister et participer à cet ouvrage mais vous l'aurez compris en été, c'est la saison touristique et les volontaires se bousculent au portillon. Nous avions donc décidé de revenir en hiver, période plus calme pour trouver un lieu d'accueil.
Malgré tout, nous n'étions pas les seuls volontaires durant ces 10 jours, deux autres couples étaient accueillis en même temps. L'avantage est de pouvoir échanger avec des gens de notre âge mais pour nous le but était avant tout de partager un moment privilégié avec nos hôtes et de parler anglais en totale immersion. Seulement en Nouvelle-Zélande comme je le disais, les Européens sont très présents et les Français aussi donc avoir un autre couple français dans la maison n'était pas l'idéal...
Nous nous sommes donc mis d'accord pour ne jamais parler en français !
Tricia et John ont tous deux une forte personnalité et beaucoup d'humour, ils vivent dans une maison magnifique aux formes organiques et où les angles sont bannis. De grandes baies vitrées laissent voir la nature environnante de tous côtés. Le soir, tout le monde se réchauffait auprès de la cheminée y compris leur chat paresseux Tinkerbell.
Le temps de travail était de 4h par jour et 7 jours sur 7. Nous avions la matinée occupée de travaux d'entretien comme désherber, tailler les rosiers ou repeindre les clôtures.
Le reste du temps, si la météo n'était pas trop capricieuse, nous avons pu explorer un peu les environs, retrouver des amis à Auckland, découvrir la magnifique plage de sable noir aux reflets miroir de Muriwai ou le fameux pub de Riverhead, un des plus anciens du pays, ambiance locale garantie !
Le volontariat a du bon mais il faut bien choisir son lieu d'accueil tout de même et ne pas hésiter à partir si on a le sentiment désagréable d'être exploité.
Si l'expérience est positive, qu'un lien a pu se faire, le volontariat prend tout son sens et invite à la solidarité, à repenser les modes de fonctionnement habituels basés sur le profit.
Et oui, on arrive toujours un peu trop tard, tout est déjà fait...
Le volontariat ou Wwoofing ou Helpx fait d'ailleurs aussi partie du voyage pour les "backpackers" et si on est à la recherche d'originalité il faudra chercher ailleurs ! Mais on a quand même voulu tenter l'expérience.
Nous sommes au mois de juin, nous avons décidé de repasser un peu de temps en Nouvelle-Zélande après deux mois en Nouvelle-Calédonie et deux semaines à Samoa.
Il était intéressant de prendre la température en hiver, de retrouver les paysages hors saison touristique et de découvrir la chaleur d'un foyer kiwi.
Nous avons pris contact avec un couple vivant dans la région d'Auckland, propriétaires d'un Bed and Breakfast et exploitants de lavande, de citrons et d'olives. En été, la lavande est en fleurs, c'est la période d'extraction de l'huile essentielle et de la fabrication de savons. J'aurais aimé pouvoir assister et participer à cet ouvrage mais vous l'aurez compris en été, c'est la saison touristique et les volontaires se bousculent au portillon. Nous avions donc décidé de revenir en hiver, période plus calme pour trouver un lieu d'accueil.
Malgré tout, nous n'étions pas les seuls volontaires durant ces 10 jours, deux autres couples étaient accueillis en même temps. L'avantage est de pouvoir échanger avec des gens de notre âge mais pour nous le but était avant tout de partager un moment privilégié avec nos hôtes et de parler anglais en totale immersion. Seulement en Nouvelle-Zélande comme je le disais, les Européens sont très présents et les Français aussi donc avoir un autre couple français dans la maison n'était pas l'idéal...
Nous nous sommes donc mis d'accord pour ne jamais parler en français !
Tricia et John ont tous deux une forte personnalité et beaucoup d'humour, ils vivent dans une maison magnifique aux formes organiques et où les angles sont bannis. De grandes baies vitrées laissent voir la nature environnante de tous côtés. Le soir, tout le monde se réchauffait auprès de la cheminée y compris leur chat paresseux Tinkerbell.
Production artisanale d'huiles essentielles et de cosmétiques |
Repas de fête ! |
Echange culturel à travers la cuisine : confection de knepfles alsaciens |
Le reste du temps, si la météo n'était pas trop capricieuse, nous avons pu explorer un peu les environs, retrouver des amis à Auckland, découvrir la magnifique plage de sable noir aux reflets miroir de Muriwai ou le fameux pub de Riverhead, un des plus anciens du pays, ambiance locale garantie !
Le volontariat a du bon mais il faut bien choisir son lieu d'accueil tout de même et ne pas hésiter à partir si on a le sentiment désagréable d'être exploité.
Si l'expérience est positive, qu'un lien a pu se faire, le volontariat prend tout son sens et invite à la solidarité, à repenser les modes de fonctionnement habituels basés sur le profit.
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