Avant de parler d'une quelconque intégration culturelle des Maori dans le paysage néo-zélandais,il a fallu compter, à partir des années 60, sur bon nombre de revendications et de mouvements non-violents.
Ces mouvements menés par de fortes personnalités maori dont deux grandes dames, Whina Cooper et Eva Rickard, étaient destinés à récupérer leurs terres pour qu'elles reviennent à leurs descendants. Leur but était aussi d'être représenté officiellement et de faire valoir leur voix au sein du Parlement. Le gouvernement étant à l'époque uniquement composé d'Européens. En 1970, fut créé Nga Tamatoa qui devait devenir l'un des plus importants des groupes de revendication. Il milita en faveur de l'identité culturelle Māori et amena sur le devant de la scène les revendications des Māori privés de leurs territoires. Les actions continuelles de Nga Tamatoa forcèrent le public à s'intéresser aux problèmes des Māori. C'est grâce à l'action de Nga Tamatoa, que fut votée, en 1974, la Loi d'Amendement concernant les Affaires Māori.
Bien que les Māori soient aujourd'hui bien intégrés à la société néo-zélandaise, il fallait que leur culture le soit également Trois éléments ont contribué à accélérer cette intégration culturelle : l'accroissement de la population māori, les mariages mixtes Māori-Pakeha (blanc) et l'afflux de Māori de la campagne vers les villes.
Si l'on considère le grand pourcentage de mariages mixtes, il n'y a plus beaucoup de Māori de pure descendance de nos jours, en Nouvelle-Zélande.
L'importance de leur identité apparaît clairement dans beaucoup d'institutions politiques, économiques et sociales. Le Ministre des Affaires māori et les Députés māori veillent aux intérêts de leur peuple dans la société d'aujourd'hui. D'autres structures, telles que le Conseil Māori de Nouvelle- Zélande, la Ligue du Bien Etre des Femmes Māori et la Fondation pour l'Éducation Māori, font de leur mieux pour la promotion de "Māoritanga" (la tradition) parmi eux.
Presque toutes les villes organisent des festivals culturels, et un Festival Polynésien a lieu tous les deux ans sur le plan national .
"Māoritanga"(la culture maori) est enseignée dans les Marae urbains, pour les jeunes Māori des villes, coupés de leurs racines tribales. Là, ils peuvent rencontrer et apprendre l'histoire de leur peuple.
La tradition se perpétue également à travers le tatouage ou le "Moko", un tatouage facial qui recouvre tout le visage chez les hommes et le menton chez les femmes. Les "Moko" étaient réservés aux guerriers et aux personnalités importantes. Les personnes sans "Moko" étaient considérées comme sans aucun statut social. De nos jours, on peut encore croiser bon nombre de personnes tatouées au visage.
Les symboles et les trésors māori sont maintenant considérés comme une source de fierté, plus que comme les souvenirs d'un monde révolu. Les stations de radio et de télévision assurent la pérennité de la langue. Des écoles entièrement māori se multiplient. Des hommes comme des femmes occupent actuellement des postes-clé dans tous les domaines de professions.
Ces mouvements menés par de fortes personnalités maori dont deux grandes dames, Whina Cooper et Eva Rickard, étaient destinés à récupérer leurs terres pour qu'elles reviennent à leurs descendants. Leur but était aussi d'être représenté officiellement et de faire valoir leur voix au sein du Parlement. Le gouvernement étant à l'époque uniquement composé d'Européens. En 1970, fut créé Nga Tamatoa qui devait devenir l'un des plus importants des groupes de revendication. Il milita en faveur de l'identité culturelle Māori et amena sur le devant de la scène les revendications des Māori privés de leurs territoires. Les actions continuelles de Nga Tamatoa forcèrent le public à s'intéresser aux problèmes des Māori. C'est grâce à l'action de Nga Tamatoa, que fut votée, en 1974, la Loi d'Amendement concernant les Affaires Māori.
Bien que les Māori soient aujourd'hui bien intégrés à la société néo-zélandaise, il fallait que leur culture le soit également Trois éléments ont contribué à accélérer cette intégration culturelle : l'accroissement de la population māori, les mariages mixtes Māori-Pakeha (blanc) et l'afflux de Māori de la campagne vers les villes.
Si l'on considère le grand pourcentage de mariages mixtes, il n'y a plus beaucoup de Māori de pure descendance de nos jours, en Nouvelle-Zélande.
L'importance de leur identité apparaît clairement dans beaucoup d'institutions politiques, économiques et sociales. Le Ministre des Affaires māori et les Députés māori veillent aux intérêts de leur peuple dans la société d'aujourd'hui. D'autres structures, telles que le Conseil Māori de Nouvelle- Zélande, la Ligue du Bien Etre des Femmes Māori et la Fondation pour l'Éducation Māori, font de leur mieux pour la promotion de "Māoritanga" (la tradition) parmi eux.
Presque toutes les villes organisent des festivals culturels, et un Festival Polynésien a lieu tous les deux ans sur le plan national .
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La tradition se perpétue également à travers le tatouage ou le "Moko", un tatouage facial qui recouvre tout le visage chez les hommes et le menton chez les femmes. Les "Moko" étaient réservés aux guerriers et aux personnalités importantes. Les personnes sans "Moko" étaient considérées comme sans aucun statut social. De nos jours, on peut encore croiser bon nombre de personnes tatouées au visage.
Les symboles et les trésors māori sont maintenant considérés comme une source de fierté, plus que comme les souvenirs d'un monde révolu. Les stations de radio et de télévision assurent la pérennité de la langue. Des écoles entièrement māori se multiplient. Des hommes comme des femmes occupent actuellement des postes-clé dans tous les domaines de professions.
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